Imprévus du lundi
Horaire : 21 h
Participation libre
Soirées poésie(s)
Tous les lundis, la Cave Po’ ouvre ses portes pour une série de rendez-vous autour des littératures et de la poésie… Rencontres avec des auteur·es d’ici ou d’ailleurs, soirées thématiques, scènes ouvertes, soirées hommage…
Cette saison, plusieurs rendez-vous phares s’annoncent d’ores et déjà…
UNE SUITE… ET UN NOUVEAU SEUIL
1922 : « Année des merveilles »
Il nous reste quelques mois pour continuer à savourer notre plongée dans l’année 1922. Une « année des merveilles » car elle voit de grand·es poètes américain·es (du nord et du sud) offrir une dynamique nouvelle aux vers, capable d’irriguer toute la poésie contemporaine, dans et hors des Amériques.
Ces poètes, suivi·es de beaucoup d’autres, sont devenu·es des classiques : T. S. Eliot et The Waste Land, César Vallejo et Trilce avec, au début, les artistes de la très brésilienne Semana de Arte moderna de São Paulo.
Ils nous permettent, un siècle plus tard et à la Cave Poésie, d’entendre le dialogue singulier entre un·e poète et un·e critique littéraire actuel·les.
Ce champ de forces poétiques dont l’énergie est encore perceptible implique pour les poètes invité·es à un retour sur leurs propres pratiques.
Nous avons reçu au printemps Raúl Zurita (Chili) et Marco Martos (Pérou).
Nous recevons cet automne Jorge Boccanera (Argentine), Nancy Morejón (Cuba) et Nuno Júdice (Portugal).
2022 : Pax poetica
La situation en Ukraine ne pouvait laisser la Cave Po’ silencieuse… mais il y a aussi la situation en Syrie, en Palestine, en Amérique du sud, en Afrique. La guerre est aujourd’hui à nos portes mais depuis trop longtemps ici ou là, avec une émotion variable en fonction des kilomètres qui nous séparent des victimes.
Le poème est lui aussi confronté aux tensions du Monde… Pétri de conflictualité, de frictions, le poème est lutte, le poème est bataille.
En ces « temps de détresse » (l’expression est de Hölderlin) où les guerres et les conflits se superposent à des épidémies, où les solidarités ne doivent cesser de se construire, que nous disent les poètes à propos du monde qui nous traverse ?
Une pax poetica est possible. Écoutons-les.
En ouverture : Mahmoud Darwich (Palestine) et Tarass Chevtchenko (Ukraine).