Fin de série

Michel Bousseyroux, directeur de la revue de psychanalyse L’En-Je lacanien et Didier Castanet, éditorialiste de la revue, parlent, à l’occasion de la sortie du quarantième et dernier numéro de la revue qu’ils ont créée en 2003. 

Place y a été faite à ce que des poètes comme Samuel Beckett, Paul Celan, François Cheng, Ghérasim Luca, Stéphane Mallarmé, Francis Ponge, enseignent au psychanalyste et la revue a ouvert ses pages au proême de qui voulait bien lui en confier le dire. C’est donc naturellement que nous les recevons aujourd’hui à la Cave Poésie pour la présentation de ce dernier numéro. 

Courage, tout a une fin, me suis-je dit, pensant à un petit tableau de Ben Vautier dont j’adore le dire, voyant venir le quarantième surgissant de L’En-Je lacanien. 

Il faut savoir cesser. Il faut savoir cesser de « poublier » une revue périodique avant que le vent mauvais de la routine ne l’emporte, pareille à une feuille morte, dans le tourbillon des poubellisations recyclables. 

L’En-Je lacanien fête ses vingt ans. Puissent ces années folles avoir contribué peu ou prou à l’en-je dont le psychanalyste fait le pari et sur lequel, dès son premier numéro, la revue L’En-Je lacanien a misé. D’autres, comme en quatorze, repartirons, d’ailleurs.