Chi lo sa

Le père, ministre de la République, parce qu’il voulait armer le peuple aux premières heures du soulèvement militaire, est contraint à démissionner. « Et pendant qu’il prenait le chemin de la sierra, comme simple milicien », sa femme et sa fille s’engageaient au service d’un hôpital. C’est dans cet hôpital que Maria Casarès, la fille, âgée de 13 ans, vit la guerre civile espagnole. Elle nous fait le portrait de quelques blessés qu’elle a soignés… Maria Casarès parle de son attitude face à eux. L’Écriture est de toute beauté. Parce que Maria Casarès a appris le français comme aucun de nous ne l’apprend. Elle n’a aucun automatisme, aucun cliché, elle est libre. Libre de créer sa propre langue.

Spectacle présenté dans le cadre du cycle Retirada, l’exil et la mémoire en partenariat avec La Cinémathèque de Toulouse et Cinespaña et de l’appel à projets de la Région Occitanie à l’occasion des commémorations du 80e anniversaire de la Retirada.