Les Rugissantes

JE EST UNE AUTRE #1 LA PETITE DERNIÈRE · de Fatima Daas

Plus d’informations sur la compagnie La Portée et le cycle Je est une autre

REGARDE, ELLE A LES YEUX GRAND OUVERTS de Yann Le Masson / Projection

Je viens d’une ville qui n’est plus que ce nom que l’on prononce avec horreur.

Sodome,

Terre de mes souvenirs

Où le parfum lourd des lys sauvages emplissait les rues et donnait à l’eau de nos fontaines un goût sucré.

Sodome qui vivait avec joie et outrance.

Vous connaissez ce nom

Les Hétéroclites s’emparent de Sodome, ma douce de Laurent Gaudé, texte poétique et politique, dénonciateur de l’intolérance religieuse et culturelle. Avant de retrouver cette compagnie en mars 2026 pour la création du spectacle, voici une première présentation de leur travail, avec cette lecture-concert.

Cette saison, au fil des Rugissantes retrouvez une fois par mois la compagnie La Portée pour son cycle de lectures-dégustations Je est une autre. Le principe est simple : une lectrice endosse les rôles d’héroïnes de romans écrits au « Je ». La lecture est suivie d’un temps de dégustation, inspiré par l’univers du roman, pour prolonger le moment et échanger ensemble.

Ce mardi, venez déguster Encabanée de Gabrielle Filteau-Chiba. Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. « Encabanée » au milieu de l’hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue…

20 ans que Corinne Mariotto nous enseigne Les Règles du Savoir-Vivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce. Pour fêter ça, on la retrouve cette semaine, d’abord avec une Rugissante dédiée à cet auteur.

Chez Jean-Luc Lagarce, tout est théâtre. Son oeuvre théâtrale, ses récits, son journal également, mais aussi le recueil de ses éditoriaux : Du luxe et de l’impuissance. Tout y est théâtre, parce que rien n’y est théâtral. La Vie est là, à chaque mot, entre chaque mot. Évidente, simple, bouleversante, elle est là, à en pleurer. La Vie et la Mort aussi ; surtout. « Quand on est totalement désespéré, on ne fait rien, on tente de se maintenir en vie. »