07.11 > 08.11

Soliloques en poésique / Kateb Yacine, poète rebelle

Genre : Lecture-concert

Salle : Foyer

Durée : 40 min

Tarifs : 6 > 13€ | Pleins Feux

Horaire : Jeudi à 21 h | vendredi à 19 h 30

À partir de textes choisis dans Soliloques, alternés avec des extrapolations poétiques aussi improvisées que la musique, Fawzi Berger (percussions), Jules Rousseau (basse), Mehdi Chaib (sax, flûte gasbaa), Juliette Kapla (voix parlée et chantée) et Martine Amanieu (voix) inventent un trajet libre à partir des textes de Kateb Yacine. Tou∙tes interprètent, tou∙tes improvisent, et donnent à voir la construction sensible et unique que leur inspire l’oeuvre du poète.


Cette soirée est proposée dans le cadre du temps fort Kateb Yacine, poète rebelle du jeudi 7 au samedi 9 novembre.

Nom : Kateb, c’est à dire l’écrivain. — Prénom : Yacine. — Naissance déclarée à Condé Smendou, aujourd’hui Zirout Youcef dans le nord constantinois le 26 août 1929. — Mort à Grenoble le 28 octobre 1989.

Romancier et dramaturge visionnaire, considéré grâce à son roman Nedjma comme le fondateur de la littérature algérienne moderne, Kateb Yacine était avant tout un poète rebelle.

Le vrai poète, même dans un courant progressiste, doit manifester ses désaccords. S’il ne s’exprime pas pleinement, il étouffe. Telle est sa fonction. Il fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est, au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Son drame, c’est d’être mis au service d’une lutte révolutionnaire, lui qui ne peut ni ne doit composer avec les apparences d’un jour. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion.

 

Fawzi Berger est un batteur percussionniste franco-algerien, membre de la compagnie Lubat depuis 2003, et traversé par la pensée d’Édouard Glissant (ami de Kateb Yacine) avec qui il collabore, notamment dans l’Opéra tout monde. Il cultive l’art de la rencontre entre le Brésil, l’Occitanie et le Maroc dans des projets qui mêlent musique, peinture, danse, poésie et transmission. Né d’une mère poétesse Orannaise et d’un père musicien, il décide aujourd’hui d’écrire une nouvelle page dans son cheminement artistique avec l’Algerie. Depuis peu installé à Toulouse, il imagine en collaboration avec la Cave Po’ – au fil de ses rencontres et après un récent voyage initiatique à Oran – une création poésique avec la complicité d’artistes français, algériens, marocains. À travers ce projet, Fawzi Berger tient à faire exister en musique des auteur·es comme Kateb Yacine et la nouvelle garde de la littérature algérienne dans des formes contemporaines. Il est pris d’un désir viscéral de contribuer à une nouvelle ère d’échanges culturels entre la France et l’Algerie, comme pour renouer ses deux cultures et créer un futur plein d’espoir.

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